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Joni Tribute at Jazz à Vienne Festival, France - July 6

Posted April 08, 2009

Yael Naim will be hosting a Tribute to Joni Mitchell at the Vienne Jazz Festival. Check her website for all the details.

From the jazz festival website:
"C'est un rêve que j'ai failli abandonner en cours de route", dit Yaël Naim de son dernier album, fruit de la rencontre avec le multi instrumentiste David Donatien.

Dotée d'une voix à la pureté troublante et d'un beau talent de compositrice, la chanteuse israélienne y chemine entre un folk gracile et une pop aérienne, entre ascétisme et fantaisie. Née en 1978 à Paris, Yaël a longtemps vécu à Ramat Hacharon, non loin de Tel-Aviv. "Je me souviens qu'il y avait un petit orgue à la maison sur lequel je pianotais sans arrêt. Un jour, en rentrant de l'école, j'ai trouvé un vrai piano dans ma chambre". Suivront 10 ans de conservatoire et de cours de piano classique : "je n'avais alors qu'une idée en tête : écrire des symphonies !". À 12 ans, Yaël découvre Sgt Pepper et Abbey Road des Beatles.Adolescente, elle se délecte de la soul d'Aretha Franklin. Vers 18 ans, un "flash" illumine la vie de la jeune chanteuse : Joni Mitchell. Cette musique ne la quittera jamais plus. Dans un club de jazz de Tel-Aviv, elle rencontre les musiciens de Winston Marsalis et donne quelques concerts avec eux. Yaël Naim forme son propre groupe en Israël, The AntiCollision. "Un cursus classique, mon goût pour la pop, le jazz et le folk... J'ignorais comment j'allais canaliser tout ce flot hétéroclite, mais je savais que je voulais en faire des chansons". Un concert la ramène à Paris en 2000. Quatre jours plus tard elle signe un contrat avec EMI. Le réalisateur Elie Chouraqui l'engage pour jouer Myriam dans la comédie musicale Les Dix Commandements, puis la sollicite pour la bande originale de son film Harrison's Flower. Son premier album (In A Man's Womb) est pourtant un échec. En 2004, c'est la rencontre avec David Donatien. Percussionniste d'origine antillaise, David a multiplié les contributions les plus variées, de Bernard Lavilliers à Wassis Diop ou Malia. Il est également un arrangeur et producteur remarquable. C'est David qui encouragera Yaël à défendre ses chansons en hébreu. Leur complicité est si patente qu'ils préfèrent désormais se présenter comme un groupe. Un groupe qui, entouré de musiciens de la trempe d'Eric Légnini (au piano), Stéphane Belmondo (à la trompette) ou Dré Pallemaerts (à la batterie) vient ici rendre un hommage empli de sensibilité à l'immense Joni Mitchell. Si l'on en juge par la sérénité qui se dégage de la chanteuse aux cheveux de jais, Yaël semble avoir désormais canalisé son "joli bordel intérieur" (beautiful mess inside).